Domaine Florence Pelletier

Le phylloxera et le mildiou ont failli la faire disparaître dans le dernier quart du 19ème siècle. Quelques passionnés dont le père de Pierre Pelletier, agriculteur à Coiffy, ont relancé le vignoble au début des années 1980.

Très intéressée par cette activité, Florence, épouse de Pierre Pelletier, a passé un BTA à Beaune pour acquérir les compétences pour la gestion d’un domaine.

En 1986, Florence et Pierre s’installent comme viticulteurs. Ils ont rapidement senti le besoin de faire évoluer leur métier. Ils se sont orientés vers la bio en 2009 et la biodynamie en 2017 pour être davantage en cohérence avec le monde du vivant.

Leur connexion aux énergies telluriques et cosmiques est exceptionnelle, leur conscience du vivant, du monde qui les entoure est puissante. Toutes ces énergies et conscience se retrouvent dans leur vin.

Leurs vignes ne reçoivent bien évidement aucun intrant chimique.

Les traitements sont des applications préventives, par exemple, la bouillie bordelaise à faible dilution avec des plantes, de la bouse de vache vieillie dans une corne de vache (bouse de corne 500) ou encore la silice de corne (501).

Ces préparations sont dynamisées avant leur utilisation.

Florence et Pierre travaillent 12 hectares en 3 parcelles de vignes plantées en lyre. Cette méthode bien adaptée à la région favorise l’exposition des raisins et donc leur mûrissement.

La hauteur des ceps limite la sensibilité aux gelées hivernales et facilite les vendanges.

Ils ont planté du Chardonnay, de l’Auxerrois, du Viognier, du Gewurztraminer, du Pinot et du Gamay.

Leur production est de 25 à 35 hectolitre/hectare mais cela peut descendre à 15 hl certaines années. Ils ont donc de faibles rendements qui sont compensés par une finesse aromatique et une grande qualité du raisin.

Les vendanges sont faites à la main en 6 à 8 jours sur 2 à 3 semaines par des sympathisants et quelques salariés temporaires. Le pressoir est pneumatique, ce qui permet une extraction progressive non violente pour obtenir un meilleur jus.

La vinification est un art. Pour cette étape et ensuite l’élevage, les viticulteurs consacrent beaucoup de temps, d’énergie, d’amour et de savoir faire.

Ils produisent surtout des vins en monocépage en blanc et en rouge : Chardonnay, Auxerrois, Viognier et Pinot noir.

Les cuvées sont soit classiques soit vieillies en fût de chêne. Elles portent des noms empruntés aux 7 églises d’Asie mineure mentionnées dans l’Apocalypse du nouveau testament : Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée.

Ils proposent aussi du vin rosé, de l’hypocras rouge et blanc (vin avec miel et épices), des vins de fleurs (macération pendant 15 jours avec des fleurs sauvages).

En année normale, 30% de leur production sont vendus aux restaurants et 60% sur place, au caveau. Mais cette dernière année, les habitudes ont été bouleversées. Une réflexion est en cours pour chercher d’autres réseaux de commercialisation, comme l’export.